Le marché de l'événementiel est un facteur de développement local : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle ». Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope le tourisme : ces touristes ou « résidents non déclarés » vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Les autorités publiques allemandes, bien conscientes de ce potentiel économique, ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi à exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près de 159 000 emplois qui sont annoncés.
Les emplois créés par et pendant la coupe du monde ne sont pas toujours durables : on estime (pour l'Allemagne) qu'un tiers seulement des emplois seront conservés à l'issue de la compétition. En effet les principaux secteurs d'embauche que sont la sécurité, la restauration et la vente de produits dérivés, ne perdurent pas après la compétition. Seuls les emplois liés directement aux produits de la compétition (nouveaux bâtiments, secteur des transports) demeurent après l'événement.